C'est l'un des rares français à pratiquer le roller. de descente. Aujourd'hui il nous parle de son sport riches en sensations fortes et en émotions. PARTIE 11.Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? J'ai 22ans, je travaille depuis peu au CDK (Cris du Kangourou) à Lyon. Originaire de Nancy, je pratique le roller depuis mes 15 ans et la descente depuis 6 ans à peu près. J’aime la vie et les sports extrêmes ! 2.Le roller est un sport peu connu et peu médiatisé en France, comment vous ai venu l’idée d’en faire ? Une majorité de parents ont mis leurs enfants sur des rollers étant petits, les miens ne font pas exception. J’ai donc commencé dans mon impasse, à Nancy, avec ma sœur et mes amis d’enfance lorsque. Puis comme beaucoup, je les ai mis de côté jusqu’à l’adolescence où je suis tombé nez à nez avec une rando roller dans un parc à Nancy. J’ai donc rechaussé les rollers vers mes 15 ans et je ne les ait plus quittés depuis. C’est alors qu’après une succession de belles rencontres que j’ai découvert le roller sous sa forme compétitive et fédéral avec le Marathon de Dijon. C’est à 16 ans que je rencontre les joies de la descente avec la complicité d’un ami en vélo me proposant de relever le défi de dévaler une pente (8-9% sur 300m en ligne droite) jusqu’à un parking en contre bas sans freiner (bonne idée n’est-ce pas ? - rires). Après cette grosse dose d’adrénaline, j’ai voulu persévérer et grâce à l’aide et la bienveillance de mon amie Marie Marchand Peyre (plusieurs fois médaillée au championnat du monde) j’ai pu participer à mes premières courses. En résumé, l’idée de base vient du désir de retrouver mes sensations de glisses d’enfance et l’idée de la descente vient d’un pari et d’une prise de risque inconsidérée. Dans tout cela je n’ai pas eu d’influence médiatique pour ce sport et je me suis créé moi-même mes héros au détour de discussions entre passionnés de roller. 3.Quel a été votre parcours dans ce sport ? La descente n’a, ni circuit régional, ni compétition nationale due au peu de participants français en compétition et surtout au manque d’organisme et de cohésion pour la mise en place de courses annexes au championnat du monde. L’ironie dans tout ça, c’est que 95% du temps je pratique le roller de vitesse. J’ai donc participé à nombre de courses sur le plat avec quelques indoor (course en gymnase), beaucoup de 6h, trois 24h ( le Mans 2x ) en équipe et quelques semi-marathon. 4.Vous êtes un spécialiste de la descente, une des disciplines du roller, qu’est-ce qui vous plaît dedans ? En quelques mots assez simples : « je m’y sent comme un poisson dans l’eau ». C’est une façon de faire du roller qui me plait, tout simplement, la vitesse, l’adrénaline sont des sensations grisantes et addictives. Aujourd’hui c’est un plaisir pour moi de rouler en descente, que ce soit en compétition ou en freeride (descente libre sur des routes sécurisés, ndlr) Il y a plusieurs aspects que j’aime dans la compétition. L’optimisation du tracé est importante et j’essaie de constamment optimiser ma descente pour être en perpétuel maîtrise de ce que je fais sans me faire peur plus que nécessaire. Le tout c’est de rentrer entier et en général je fais en sorte d’éviter les situations ou je suis en train de me dire « ça passe ou ça casse », même si, il faut l’avouer, ce sont les meilleurs actions quand ça passe. En freeride c’est la fraternité qui prime sur le plaisir ! Descendre entre copain, partager la route avec les autres disciplines et rouler entourés de longboarder ou de luges. Il n’y à qu’un maître mot lors de ces évènements : « communauté ». Tous le monde s’amuse et c’est comme un grand rassemblement de copains venu de tous les horizons, que ce soit sur la route ou à côté. Dernièrement il reste la pratique en centre-ville ou en campagne sur route ouverte. Equipé de toutes les protections et disposant des meilleures conditions de sécurités possible avec des tawlky et des voitures ouvreuse/ballait, c’est une pratique qui permet de découvrir de nouveaux spots et de voyager un peu partout. J’adore ça ! 5.Ce sport est dangereux, quelles sont les dispositions à prendre ?
Le minimum imposé en compétition reste, le casque, genoux, coude, crash pad, dorsale et gants. Certains se recouvrent de cuirs de moto. C’est un sport extrême et donc dangereux cependant aujourd’hui l’idée véhiculé par beaucoup de vidéos/médias est que nous sommes des dangers ou des « trompes la mort ». Je pose ici une question tout simple : Qui est le plus dangereux : Le cycliste du tour de France (ou du dimanche) sur son vélo qui dévale des côls à 85kmh vêtu d’un casque et d’un lycra, ou le descendeur équipé de la tête aux pieds ? La réponse classique que j’ai pu entendre à cette question est : « oui mais en vélo c’est simple de freiner », Tout est simple pour une personne expérimentée, quelque soit le domaine ou l’action. Les dispositions à prendre sont avant tout de l’ordre du bon sens. S’équiper en protection, garder à l’esprit notre vulnérabilité et s’assurer de bien voir et de bien être vu. On apprend ces mêmes préceptes lors du permis voiture ou moto. Le reste c’est pas plus dangereux que de la caisse à savon ou du vélo. La section commentaire est fermée.
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