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aLEXANDRE Hygonnet - Un espoir, deux disciplines.

9/1/2018

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© Fournie par Alexandre Hygonnet

Jeune skieur français, alexandre hygonnet pratique le ski de vitesse et le ski-cross, le tout en étant en école de commerce. Il nous parle de sa vie de sportif, de ses objectifs et de ses sports.

La moindre erreur se paye très cher 

1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Alexandre, j’ai 18 ans et je suis originaire de Mende (48). J’ai commencé le ski à un an et demi accompagné par mon père moniteur de ski. C’est lui qui ainsi, m’a transmis sa passion. Sportivement, je pratique 3 disciplines différentes en compétition : le ski alpin, le ski cross et le ski de vitesse aussi appelé kilomètre lancé. Pour la saison prochaine (2018-2019) je vais courir avec le statut de membre de l’équipe de France B de ski de vitesse. Professionnellement, je suis en formation pour devenir moniteur de ski, j’enseigne déjà dans l’école de ski d’Évolution 2 à Val d’Isère depuis un an !

2. Vous avez fait du ski et du handball pendant de nombreuses années, est-ce que ces pratiques sont complémentaires ?
En effet, j’ai fait du handball pendant de nombreuses années, c’est un sport qui demande beaucoup de maîtrise, de bons réflexes et une précision exceptionnelle. Pour ma part, je jouais au poste de gardien, d’une part car courir après la balle ce n’était pas trop mon truc et d’autre part c’était le poste qui me correspondait le mieux en termes d’exigence et de responsabilité. C’est l’un des postes les plus importants du handball. La moindre erreur peut se payer très cher ! C’est sûrement sur ces points que le ski est semblable au handball sur l’exigence, sur la rapidité de la prise de décision, sur la maîtrise des gestes et sur la précision de ses appuis. Mais avant tout, ce pic d’adrénaline au moment du Start en ski cross ou en ski de vitesse ressemble étrangement à celui que l’on a quand un joueur tire et que l’on doit réagir pour stopper le ballon. J’ai besoin de vivre mon sport à travers les sensations et les émotions !

3. Au début vous avez fait du ski Alpin … 
Comme la plupart des skieurs, le passage par le ski alpin est incontournable. J’ai suivi un cursus « normal » c’est-à-dire l’apprentissage dans une école de ski avant de m’orienter dans un club. On nous apprend à tourner autour d’un piquet avant de nous dire « va tout droit » ou « amortis les bosses » et je pense que cela est important car au final le ski cross ce sont des appuis de géant avec quelques bosses et virages en plus. D’ailleurs, il est indispensable de continuer à s’entraîner en géant et en slalom pour garder une certaine rapidité des jambes et une bonne lecture des virages.
J’ai arrêté le ski Alpin un peu malgré moi… j’adore toujours autant prendre le départ d’une course mais cela se fait extrêmement rare… J’essaie déjà de combiner deux sports (KL/SX) alors un troisième, c’est peine perdue. De plus, mes résultats des dernières années n’étaient pas à la hauteur de mon engagement, en alpin les places sont très chères… Je n’étais pas « nul » mais j’étais très loin d’être le meilleur. Des opportunités se sont présentées ailleurs et je les aie saisies, j’ai bien fait !

​4…et vous faites du ski de vitesse et du ski cross, vous êtes un hyperactif ?
Un hyperactif, je n’irais pas jusque-là, je dirais plutôt que je suis curieux et passionné par le ski en général. Mon entrée dans ces deux disciplines se sont faites totalement par hasard. Pour le ski cross, j’en avais fait un à l’âge de 12 ans et puis j’ai repris l’année dernière. Pour le KL, j’ai commencé l’année dernière avec Le Xpeed Ski Tour, un « circuit découverte » qui m’a donné l’accès aux courses internationales et aujourd’hui l’Équipe de France B… Cela a été tellement rapide !

© Fournies par Alexandre Hygonnet
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Je touche du bois, que cela continue !

5. Vous êtes en équipe de France B sur la vitesse, et en ski cross vous êtes encadré par le groupe de Savoie ski cross. Comment jumeler les 2 ?
En réalité, je ne jumelle pas 2 mais 4 activités : Le ski cross, le ski de vitesse, mes études et ma formation de moniteur de ski (sans compter les cours que je dispense pendant mon temps libre). C’est mon père qui s’occupe de toute la logistique, c’est lui qui créer mon calendrier moi je m’occupe de skier.

6. Avez-vous une préférence entre ces 2 sports ?
Les deux sports sont totalement différents : le ski de vitesse c’est de l’adrénaline procurée par la vitesse tandis que le ski cross c’est le fait d’être à plusieurs dans un circuit parsemé de bosses et de virages. Je ne sais pas si je peux vraiment choisir une discipline, je dirais quand même le ski cross, car les runs sont plus intenses et l’on doit penser à plein de paramètres à la fois, il faut arriver à tout gérer. En KL, il faut uniquement gérer le vent et sa position alors qu’en ski cross il y a énormément de paramètres à gérer (le départ, les adversaires, le circuit, les bosses, les amortis, les réceptions… et j’en passe)

7. Est-ce que pratiquer différentes disciplines, contraignantes, en y ajoutant les études, le corps arrive à un point de rupture ? Comment faites-vous pour éviter de l’atteindre ?
En 10 ans de pratique, je me suis cassé uniquement le pouce de façon ridicule en Italie sur la piste d’échauffement. Je touche du bois, que cela continue, je sais que beaucoup d’athlètes ont des difficultés avec leur santé, et en tant qu’athlète être arrêté à cause d’un problème de santé est la chose la plus frustrante qui existe. Je pense juste que la mauvaise chute peut arriver à tout le monde, nous sommes à l’abri de rien ! Pour ma part, j’écoute énormément mon corps, par exemple cette année après un entraînement d’une semaine à Saint-François-Longchamp, mes tibias me faisaient extrêmement mal à cause d’une mauvaise réception sur les bosses, j’ai donc déclaré forfait 10 min avant mon départ, c’était la chose la plus frustrante que j’aie vécue. Je ne pouvais plus skier, pour redescendre à la station, les cours 3ème étoile allaient plus vite que moi ! Mais bon avec une douleur pareille, prendre le départ aurait peut-être été dramatique, j’ai préféré assurer ma santé, le sport c’est aussi savoir faire des compromis.


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© Fournie par Alexandre Hygonnet
Je pratique un sport pour les sensations qu’il me procure

​8. Vous avez 18 ans, des objectifs pour l’avenir ?
Des objectifs, j’en avais énormément la saison dernière, beaucoup d’eux ont été réalisés… je vais devoir en revoir certains, mais mon objectif premier serait de prendre le départ d’une manche de coupe d’Europe en ski cross : affaire à suivre …
En KL, un de mes objectifs est de gagner les championnats du monde junior, cela serait pour moi un rêve.

9. Le ski cross est au programme olympique, au contraire du ski de vitesse, est-ce une compensation pour vous ?
À vrai dire, j’y ai déjà pensé mais c’est tellement loin et peu probable que je me concentre déjà sur le présent et sur mes objectifs. Après, je ne fais pas un sport par intérêt ou par débouché, si c’était le cas je n’aurais jamais quitté le milieu du ski alpin ! Je pratique un sport pour les sensations qu’il me procure, les médailles, les coupes, j’en ai à revendre ! Moi, ce qui m’importe c’est l’adrénaline et le fait de me mesurer aux autres.
Pour revenir sur la question, le ski cross est olympique mais espérons que le ski de vitesse le redevienne également (il était au programme en 1992 aux JO d’Albertville)

10. Souhaitez-vous parler d’autre chose ? (Remerciement, dédicace, un coup de gueule...)
Il y aurait tellement de personnes à remercier, déjà en priorité ma famille et en particulier mon père et ma mère mes plus gros soutiens, sans eux je ne pourrais pas faire 1/5 de ce que j’ai déjà fait.
Ensuite, l’ensemble de mes partenaires et mes sponsors. Ce n’est vraiment pas quelque chose de facile d’aller demander de l’argent, mais de voir tant de personnes réceptives qui suivent chacune de mes compétitions, qui m’encouragent et me félicitent et bien franchement cela me fait chaud au cœur. Sans eux, je ne pourrais nullement continuer mon rêve, ce sont des piliers essentiels à ma réussite sportive. Je souhaiterais remercier l’ensemble des personnes qui me suivent et me soutiennent sur les réseaux sociaux.
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Par Hugo Bâcle

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